Pour ce séjour au Portugal de 5 jours, j’ai voulu en profiter pour surfer un petit peu près de Lisbonne et progresser après ma première expérience au Maroc l’an dernier. Célèbre pour ces spots de surf parmi les plus beaux au monde, le littoral portugais est une destination idéale pour ce sport !
J’ai donc choisi la petite commune d’Ericeira pour sa proximité avec Lisbonne (à peine 30min en voiture). Nous avons trouvé un petit surf camp pas très cher avec son école de surf et en plus tout près du centre, idéal pour des débutants.
Cependant je ne m’attendais pas du tout à tomber autant sous le charme de cette très jolie ville, calme et reposante, et de ces habitants si chaleureux !
Le Voyage
Notre avion atterrissait à Lisbonne vers 19h, et à peine une heure plus tard nous embarquions dans notre petite Fiat Punto de location, direction le surf ! Nous n’avions pas beaucoup de temps, c’est pour cela que j’ai réalisé un planning un peu serré, mais qui s’est plutôt bien déroulé.
Tout le chemin se fait sur autoroute donc plutôt facile, guidé par Google map, vu que notre opérateur à ouvert le forfait sur toute l’europe à peine quelques jours plus tôt, parfait!
Ericeira
Cette petite ville au bord de la mer a encore des allures de village de pêcheur, ce qu’elle était probablement au départ, avant que les surfers ne débarquent. La ville a même accueilli les qualifications des mondiaux du championnat du monde de surf.
Elle n’a rien perdu de son âme, bien au contraire : le tourisme a visiblement favorisé les investissements, les bâtiments sont bien entretenus, les routes en parfait état. Le centre ville, typique des villes du sud de l’Europe, est constitué de petites ruelles étroites bordées de charmantes petites maisons blanches. Quelques places jalonnent la ville, où les habitants s’installent pour discuter. Qu’est ce qu’il est agréable de se balader ainsi, sans but précis, juste pour découvrir les alentours ! Je ne sais pas ce qui fait que l’atmosphère ici est si paisible, mais c’est vraiment reposant !
L’allée principale accueille des magasins de vêtements et d’accessoires en tout genre, histoire de faire quelques petites emplettes entre deux cours de surf.
Le surf
N’oublions pas notre objectif de départ quand même de surfer ! J’avoue que j’étais un peu anxieuse quand à ces cours : je ne connaissais pas l’état de la houle et j’avais peur des grandes vagues (oui c’est absurde quand on fait du surf, je sais mais je n’y peux rien). Mes peurs n’étaient pas justifiées du tout : le premier cours en ce dimanche est fixé à 15h de l’après midi à notre grande surprise. Après une petite explication, il s’avère que c’est à cause de la marré : nous ne surfons qu’à marée basse car cela est plus facile (et je confirme!).
Donc pour ce premier cour, le moniteur de notre auberge nous embarque dans sa fourgonnette avec les planches de longboard et les quatre autres élèves. Arrivés au spot Mataduro, à peine après 5 min de route, nous enfilons nos combis (une vraie galère car elles sont très épaisses) et après un court échauffement nous rentrons à l’eau ! La température est glaciale (15 ou 16° d’après le mono) mais grâce à la combi nous ne sentons pas grand chose, à part pour les pieds (j’ai vraiment cru qu’on allait m’amputer quelques orteils à ce moment là !). Ce qui est bien, c’est que le moniteur ne s’encombre pas de milliers d’explications mais nous lance assez vite dans l’action : quoi de mieux que la pratique pour apprendre ?
Et voilà le moment grisant lorsqu’on arrive à prendre une vague et à se redresser sur la planche ! (même si notre style laisse clairement à désirer lorsqu’on regarde les vidéos après coup). Pour ma part j’ai vraiment adoré ce premier cour : des petites vagues mais assez grandes pour nous permettre de se mettre debout sur la planche sans trop de difficultés.
Le lendemain, nous fixons le cours le matin à 8h vu que nous devons quitter la ville l’après midi pour retourner à Lisbonne. Cette fois-ci les vagues sont plus grandes. Nous sommes arrivés au moment où la marée commençait à monter, et j’ai clairement eu plus de difficultés : éviter les vagues qui déferlent sur nous représente déjà une difficulté, éviter les planches des autres élèves (malheureusement j’en ai pris une sur la tête, souvenir assez douloureux) et arriver à surfer correctement malgré la vitesse.
Au bout d’un peu plus d’une heure, la fatigue pointe son nez et je laisse tomber l’affaire : je n’avais assez dormi la veille, et là je faisais n’importe quoi, j’ai préféré sortir avant de me blesser sérieusement. Je regrette un peu d’être restée sur cette “défaite” mais n’en reste que plus motivée pour retourner surfer dès que possible!
Quel matériel pour surfer ?
Si vous désirez également vous lancer dans des cours de surf, voici ce que j’ai emporté avec moi :
- un maillot de bain (à mettre sous la combinaison fournie par l’école),
- des tongs, plus pratiques pour aller sur le spot de surf,
- une serviette en microfibres, mes lentilles de contact (impossible de surfer sans rien y voir !).
L’école se charge de vous prêter les planches, des longboards pour débutants, les combinaisons adaptées à la température de l’eau et cette fois-ci des chaussons en plastique pour marcher sur les rochers devant le spot de surf.
J’ai également ramené ma petite GoPro : je voulais absolument immortaliser ces mmoments, pour le blog mais aussi pour revoir les vidéos où nous arrivions à nous tenir debout.
Ce n’est pas évident d’utiliser une gopro lorsque vous débutez en surf, mais j’ai trouvé un bon système : une attache de poignet, qui permet de maintenir la caméra sur votre bras, même lorsque vous ramez. J’avais un peu peur que cela soit gênant, mais en fait vous ne la sentez pratiquement pas ! Le seul défaut étant l’angle de prise de vue, pas toujours idéal, mais cela se corrige avec l’habitude. L’attache se fixe aussi bien sur un poignet d’homme que de femme, par dessus la combinaison en néoprène.
Mes bonnes adresse à Ericeira
Un grande partie de mon bien-être dans cette ville était évidemment dû … à la cuisine ! J’avais tellement entendu parler de la cuisine portugaise à base de produits de la mer que j’avais vraiment hâte de la tester. Ericeira possède de vraiment bons restaurants : en fait je les trouve même meilleurs que tous ceux que j’ai pu faire à Lisbonne (mais ne leur dites pas hein!).
Dans le restaurant où nous nous sommes rendus le premier soir, assez tard il faut dire, le restaurateur nous a pris sous son aile comme si nous étions ses invités, c’était assez étonnant et très sympathique à la fois. Il avait vu que nous étions un peu perdus (et fatigués). Le service dans les autres établissement a été tout aussi sympathique ! Je n’ai pas souvent vu des gens aussi chaleureux avec les touristes ! Ici attendez vous à manger du poisson, du poisson et du…poisson (vous avez intérêt à bien aimer ça!). Plusieurs espèces de poisson sont proposées, et je n’ai jamais goûté des plats aussi bien cuits ! La perfection ! L’assaisonnement est assez basique : huile d’olive, sel, poivre, mais c’est délicieux !
Voici les restaurants que j’ai apprécié :
- Mar d’Areira (Rua da Fonte do Cabo 49) : C’est le premier restaurant dont j’ai parlé plus haut. Poissons excellents à des prix tout à fait raisonnables (env 15€ le repas).
- Tik Tapas (rua do ericeira 15) : le restaurant que j’ai préféré pour ces petits tapas de poissons ou veggie, cette formule permet de goûter un peu à tout.
Le logement
Je souhaitais trouver un logement proche d’une école de surf afin de pouvoir accéder aux cours facilement. Finalement mes recherches m’ont emmenée vers un surf camp, sorte d’auberge proposant directement les cours de surf. Amar Hostel est donc une très jolie auberge, qui propose des hébergements en petits dortoirs mais aussi de très spacieuses chambres double pour ceux qui souhaitent un peu plus d’intimité (c’est ce que j’ai choisi).
L’établissement dispose aussi d’un grand jardin, d’une belle salle commune et d’une salle à manger. L’auberge est très bien située et permet un accès à pieds au centre d’Ericeira. Nous avons garé notre voiture sur le parking de la grande surface toute proche sans problèmes.
Le seul point négatif pour ma part ont été mes oreilles sensibles : le fait que notre chambre donnait sur une petite rue en pavés, et le passage des voitures m’a empêchée de dormir. Si vous voulez réserver demandez donc les chambres donnant sur le jardin. L’intérieur de l’auberge est quand à lui très calme contrairement à toutes les autres auberges que j’avais pu faire.
[info] Infos pratiques :
Hébergement et cours de surf : Amar Hostel
Location de Voiture : Thrifty avec Rentalcars.com, partage le comptoir de l’aéroport avec Herzt, ce qui fait qu’il y a peu d’attente. Nous n’avons eu aucun problème lors de notre location. [/info]
Merci pour ce magnifique Blog. digne d’un(e) vrai reporter…excellent travail de rédaction, de fabuleuses photos, de très bons conseils comme on aimerait en avoir pour être sûr de ne rien louper. Un grand BRAVO et Merci d’avoir partager .
Un article et des photos qui me rappellent de bons moments passés à Ericeira, Merci
Pour plus d’infos surf, tu peux parcourir mon blog Voyages et Surf, pour le lien c’est par ici : http://voyagesetsurf.com/ericeira-reserve-mondiale-de-surf/
N’hésites pas si tu souhaites quelques conseils sur le surf 😉
Merci pour ton commentaire ! Oui j’ai déjà un peu « feuilleter » ton site et il y a pas mal de conseils pour le surf, je vais revenir t’en prendre quelques uns !
original de continuer le surf au Portugal
j ais entendu parler de cette ville auparavant
le Portugal j aime bien aussi
Porto était chouette en 2016
En fait le Portugal est très connu pour sa côte par les surfeurs, c’est une destination plutôt classique pour ce sport ! C’est vrai que c’est un pays magnifique, il faudra que j’y retourne découvrir d’autres villes, et notamment Porto !
Bonjour
merci pour le blog, je souhaite te demander combien ca t’as couté les cours de surf?
merci
Salut, oui c’est une très bonne question vu que j’ai oublié de préciser le prix dans l’article ! Le cours coûte 30€ pour les 2h et le matériel inclus. C’est un cours collectif. Après l’auberge propose des formules à la semaine plus intéressantes.